Retour aux actualités

6e conférence résEAutez ! - Bye bye la France, vive l’expatriation !

22/01/2016

6e conférence résEAutez ! - Bye bye la France, vive l’expatriation !

Le 22 janvier dernier, à l'occasion du prochain lancement de Courrier Expat, supplément web de Courrier international, nous avons eu le plaisir d'accueillir Ingrid Therwath et Eric Chol (AE 1985) qui nous ont communiqué des chiffres clés et ont balayé certains clichés sur l'expatriation française.

Ingrid Therwath est journaliste à Courrier International et responsable éditorial du projet Courrier Expat.

Eric Chol est directeur de la rédaction de Courrier international.
Pierre de Panafieu (directeur de l'EA) est également intervenu sur l'ouverture internationale de l'École.

L’EXPATRIATION EN QUELQUES MOTS

Courrier international, qui fête cette année ses 25 ans d’existence, est né précisément à l’heure du grand chamboulement international de la fin du XXe siècle : la chute du mur de Berlin, l’ouverture à l’Est, le début du phénomène de mondialisation économique, etc.

On peut donc parler de « génération Courrier international ».

Courrier international, c’est :

1 025 000 de lecteurs chaque semaine
2 459 380 d’internautes chaque mois
et plus d’ un million de socionautes sur Facebook, Twitter, LinkedIn, etc.

Un tiers de l’audience web de Courrier international est à l’étranger, d’où l’idée de ce supplément pour traiter en continu d’un sujet déjà régulièrement abordé : l’expatriation.

> 92% des Français se disent capables d’envisager l’expatriation.

> 92% des Français en ont une très bonne image.

En 2015, 1,6 millions de Français ont été répertoriés hors de France. Si l’on compte les non-inscrits dans le fichier du Ministère des Affaires étrangères, on estime qu’ils sont en réalité 2 à 2,5 millions, un chiffre en croissance depuis maintenant plusieurs années.

Il ressort des études et sondages que l’expatriation n’est pas vécue, comme on l’entend souvent, comme une fuite à cause de la crise ou des pesanteurs du système socio-économique français, mais repose la plupart du temps sur un vrai projet de vie : qu’il soit professionnel ou familial.

L’attachement à la France reste fort, il n’y a pas ce fameux phénomène de désamour.

Contrairement aux idées reçues, l’expatrié travaille souvent pour une société locale et perçoit donc un salaire qui lui donne un pouvoir d’achat local. Il est également plutôt bien intégré dans la vie locale sans forcément chercher le regroupement au sein d’un quartier ou d’une école française, il parle la langue du pays.

Beaucoup d’expatriés ont tendance à y prendre goût et prolongent volontiers l’expérience, d’autant qu’en ce qui concerne les entreprises françaises, le retour n’est parfois pas toujours bien préparé…

LES ÉLÈVES ET LES ANCIENS ÉLÈVES DE L’EA ET L’ÉTRANGER

On peut parler aussi de « génération Erasmus ».
Ce programme européen d’études à l’étranger a encouragé le goût des étudiants pour l’ailleurs.

À l’EA, l’esprit d’échange avec l’étranger date du début du XXe siècle.

On favorisait déjà plus l’enseignement de l’allemand et de l’anglais que celui du latin qui était pourtant la norme à l’époque.

Peu à peu, c’est l'équivalent d’une promotion qui partait chaque année à l’étranger, avec une ouverture accrue au-delà de l’Europe, vers l’Amérique du Nord notamment.

Avec son programme d'ouverture internationale, l’École alsacienne veut susciter l’appétit du monde et préparer les esprits à différents types d’enseignement supérieur.

Très développée aujourd’hui au niveau du secondaire avec de nombreux partenariats sur tous les continents, cette dynamique a permis aussi de nouer des relations très utiles pour les élèves au moment d'accéder à des établissements du supérieur car du coup ceux-ci connaissent l’EA de réputation.

Quant aux anciens élèves, le dernier recensement dans la base de données fait apparaître 498 personnes installées à l’étranger dont :

249 en Europe et Europe de l’Est
173 en Amérique du Nord
38 en Asie
14 en Amérique du Sud et dans les Caraïbes
13 en Afrique et Océan indien
7 en Océanie
4 au Moyen-Orient

COURRIER INTERNATIONAL LANCE COURRIER EXPAT

Un site destiné aux Français et francophones, candidats à l’expatriation ou déjà expatriés.

Le site couvrira 5 zones / 16 pays (choisis en raison du nombre de Français qu’ils accueillent, de la qualité de la presse qu’ils fournissent et du stock d’articles déjà disponibles) :

Australie, Brésil, Etats-Unis, Canada, Allemagne, Royaume-Uni, Espagne, Norvège, Suisse, Maroc, Côte d’Ivoire, Emirats arabes unis, Israël, Inde, Chine, Singapour.

Ce supplément permettra de :

s’informer sur l’actualité des pays et zones concernés ;

et sur abonnement :

de s’inscrire dans une communauté ;
de partager et échanger grâce aux blogs sur tous les aspects de la vie courante (carrière, vie pratique, scolarité, etc.)

!! LANCEMENT PRÉVU EN MARS 2016 !!

101 vues Visites

Partager sur

6e conférence résEAutez ! - Bye bye la France, vive l’expatriation !

2016-01-22 18:16:25

www.aaeea.com

https://www.aaeea.com/medias/image/131587287756793f5b46771.png

2016-02-19 18:16:25

2016-02-19 17:50:44

Bénédicte de RENTY-LÉVY

Le 22 janvier dernier, à l'occasion du prochain lancement de Courrier Expat, supplément web de Courrier international,  nous avons eu le plaisir d'accueillir Ingrid Therwath et Eric Chol (AE 1985) qui nous ont communiqué des chiffres clés et ont balayé certains clichés sur l'expatriation française. Ingrid Therwath est journaliste à Courrier International et responsable éditorial du projet Courrier Expat. Eric Chol est directeur de la rédaction de Courrier international. Pierre de Panafieu (directeur de l'EA) est également intervenu sur l'ouverture internationale de l'École. L’EXPATRIATION EN QUELQUES MOTS   Courrier international, qui fête cette année ses 25 ans d’existence, est né précisément à l’heure du grand chamboulement international de la fin du XXe siècle : la chute du mur de Berlin, l’ouverture à l’Est, le début du phénomène de mondialisation économique, etc. On peut donc parler de « génération Courrier international ».   Courrier international, c’est : 1 025 000 de lecteurs chaque semaine 2 459 380 d’internautes chaque mois et plus d’ un million de socionautes sur Facebook, Twitter, LinkedIn, etc.   Un tiers de l’audience web de Courrier international est à l’étranger, d’où l’idée de ce supplément pour traiter en continu d’un sujet déjà régulièrement abordé : l’expatriation.   > 92% des Français se disent capables d’envisager l’expatriation. > 92% des Français en ont une très bonne image.   En 2015, 1,6 millions de Français ont été répertoriés hors de France. Si l’on compte les non-inscrits dans le fichier du Ministère des Affaires étrangères, on estime qu’ils sont en réalité 2 à 2,5 millions, un chiffre en croissance depuis maintenant plusieurs années.   Il ressort des études et sondages que l’expatriation n’est pas vécue, comme on l’entend souvent, comme une fuite à cause de la crise ou des pesanteurs du système socio-économique français, mais repose la plupart du temps sur un vrai projet de vie : qu’il soit professionnel ou familial. L’attachement à la France reste fort, il n’y a pas ce fameux phénomène de désamour.   Contrairement aux idées reçues, l’expatrié travaille souvent pour une société locale et perçoit donc un salaire qui lui donne un pouvoir d’achat local. Il est également plutôt bien intégré dans la vie locale sans forcément chercher le regroupement au sein d’un quartier ou d’une école française, il parle la langue du pays.   Beaucoup d’expatriés ont tendance à y prendre goût et prolongent volontiers l’expérience, d’autant qu’en ce qui concerne les entreprises françaises, le retour n’est parfois pas toujours bien préparé…     LES ÉLÈVES ET LES ANCIENS ÉLÈVES DE L’EA ET L’ÉTRANGER   On peut parler aussi de « génération Erasmus ». Ce programme européen d’études à l’étranger a encouragé le goût des étudiants pour l’ailleurs.   À l’EA, l’esprit d’échange avec l’étranger date du début du XXe siècle. On favorisait déjà plus l’enseignement de l’allemand et de l’anglais que celui du latin qui était pourtant la norme à l’époque. Peu à peu, c’est l'équivalent d’une promotion qui partait chaque année à l’étranger, avec une ouverture accrue au-delà de l’Europe, vers l’Amérique du Nord notamment.   Avec son programme d'ouverture internationale, l’École alsacienne veut susciter l’appétit du monde et préparer les esprits à différents types d’enseignement supérieur.   Très développée aujourd’hui au niveau du secondaire avec de nombreux partenariats sur tous les continents, cette dynamique a permis aussi de nouer des relations très utiles pour les élèves au moment d'accéder à des établissements du supérieur car du coup ceux-ci connaissent l’EA de réputation.   Quant aux anciens élèves, le dernier recensement dans la base de données fait apparaître 498 personnes installées à l’étranger dont :   249 en Europe et Europe de l’Est 173 en Amérique du Nord 38 en Asie 14 en Amérique du Sud et dans les Caraïbes 13 en Afrique et Océan indien 7 en Océanie 4 au Moyen-Orient     COURRIER INTERNATIONAL LANCE COURRIER EXPAT   Un site destiné aux Français et francophones, candidats à l’expatriation ou déjà expatriés. Le site couvrira 5 zones / 16 pays (choisis en raison du nombre de Français qu’ils accueillent, de la qualité de la presse qu’ils fournissent et du stock d’articles déjà disponibles) :   Australie, Brésil, Etats-Unis, Canada, Allemagne, Royaume-Uni, Espagne, Norvège, Suisse, Maroc, Côte d’Ivoire, Emirats arabes unis, Israël, Inde, Chine, Singapour.   Ce supplément permettra de :  s’informer sur l’actualité des pays et zones concernés ;    et sur abonnement : de s’inscrire dans une communauté ; de partager et échanger grâce aux blogs sur tous les aspects de la vie courante (carrière, vie pratique, scolarité, etc.)      !! LANCEMENT PRÉVU EN MARS 2016 !!  